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Une des conséquences du Plan de Circulation a été de priver notre quartier de la quasi totalité des bus qui nous permettaient de ne pas emprunter notre voiture.
Pour sortir du quartier, ill ne nous reste que le 48 rue du Faubourg Poissonnière et le 32 rue de Paradis.
Nous avons entendu parler du "26 mobilien" pendant les travaux sur la ligne, mais nous n'y avons plus droit. La mobilité est pour les autres, pas pour nous.
Pareil pour le 49, le 43 qui passaient à contre-sens rue La Fayette. Disparus au profit des habitants du 9è arrondissement.
Sans oublier la disparition de l'arrêt du 32 rue de Chabrol qui compromet le commerce de cette rue.
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billets du Président
12 novembre 2011 par Jean-Claude ARON
L’incivilité
Les bouchons qui font perdre non seulement du temps mais aussi la patience et parfois la tête aux automobilistes leur font faire les pires imprudences.
- passage au rouge («tant pis, je ne vais pas encore patienter un 5è feu»)
- blocage des intersections («si je ne le fais pas l’autre le fera à ma place»)
- refus de priorité («j’ai assez attendu, si je le laisse passer il va me bloquer»)
Et les automobilistes ne sont pas les seuls,
- combien de taxis font pareil
- combien de bus s’engagent dans l’intersection La Fayette – Magenta pour tourner sachant parfaitement qu’ils ne vont pas pouvoir passer et qu’ils vont bloquer le carrefour
- combien de motos roulent sur le trottoir
- les vélos sur les pistes cyclables sur le trottoir bousculent les piétons pourtant prioritaires au droit des passages pour piétons ou des arrêts de bus
Toutes ces petites et grosses incivilités dangereuses tant pour ceux qui les font que pour les autres n’existaient pas ou dans de très moindres proportions avant la mise en œuvre du plan de circulation.
Mais si on combat l’incivilité, ce qui est notre cas, on peut, sans l’excuser, la comprendre.
Tout le monde est excédé par la perte de temps causée par les bouchons inventés à partir de 2001.
Le nombre de voitures boulevard de Magenta a diminué entre 2001 et aujourd’hui, et c’est normal puisque de 3 files montantes et descendantes, on est passé à 1 file montante et descendante. Pourtant si la circulation a diminué en nombre, de manière forcée, les retenues ont beaucoup augmenté et moins de voitures arrêtées moteur allumé polluent plus que plus de véhicules en mouvement. On ne peut pas se contenter de statistiques numériques, il faut relativiser et proportionnaliser.
Pour que la situation se soit véritablement améliorée il faudrait que le rapport soit au moins de 4 à 1 pour tenir compte de la diminution du nombre de voies de circulation, ce qui n’est pas le cas. En effet, d'après l'aveu même de la Mairie, la circulation a diminué de moitié. Il est normal que l'encombrement ait augmenté de 50 %. votre commentaire
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13 novembre 2011
Un contresens sans aucun sens
Le contresens rue de Chabrol vise encore une fois à augmenter la pollution rue d’Hauteville.
En effet, ainsi que le montre ce plan, entre les boulevards et la Place Franz Liszt, toutes les rues mènent et obligent à remonter la rue d’Hauteville, même la rue d’Enghien qui mène jusqu’à la rue du Fg. St. Denis se heurte à un contresens de cette dernière et oblige à revenir rue d’Hauteville par la rue des Petites Ecuries.
On voit bien sur ce plan que toutes les rues qui partent du Bd. De Strasbourg entre Strasbourg Saint-Denis et la Gare de l’Est sont dans le même sens en direction de la rue d’Hauteville.
Or, le bon sens voudrait que les rues soient, comme elles l’étaient auparavant, alternativement d’est en ouest et d’ouest en est.
Je propose que la rue des Martyrs soit débaptisée et qu’on rebaptise la rue d’Hauteville « rue Martyr » ou plutôt, vu sa largeur actuelle, « allée Martyr », puisqu’elle est le souffre-douleur du quartier.
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16 novembre 2011
LES FEUX "PIETONS"
Avec les nouveaux PLU (Plan Local d'Urbanisme) il est apparu une nouveauté : les feux piétons.
L'idée est séduisante : permettre aux piétons de traverser la rue en toute sécurité là où il y avait des passages pour piétons non protégés par un feu.
Jusque là, rien à dire. Sauf que ...Sauf que certains de ces passages sont tout à fait à l'entrée d'une rue lorsqu'on sort d'une place ou lorsqu'on tourne.
Ces feux sont réglés pour être au rouge lorsque la rue perpendiculaire est au feu vert.
Résultat : une ou deux voitures arrêtée en début de rue bloque totalement la rue perpendiculaire, donc tout le carrefour.
Si la solution "priorité piéton" ne fonctionne pas, parce que les français ne connaissent que le bâton et pas la carotte, une autre solution aurait pu être adoptée :
Déplacer ces passage piéton de 20 mètres du carrefour, ce qui aurait permis à 4 à 5 voitures de plus qu'aujourd'hui de s'engouffrer dans la rue avant d'être arrêtées par le feu.
Ces feux contribuent à l'organisation systématique du blocage de Paris par des bouchons quasi-permanents et contribuent à augmenter l'incivilité dont je parle dans un autre "coup de gueule". 1 commentaire
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