• Compte rendu de la réunion
    du vendredi 13 janvier
    à la mairie du 10 ème arrondissement

    Sont présents :

    •    représentant la mairie :
    M. FÉRAUD,  maire
    Madame Elise FAJGELES, Adjointe au maire, Conseillère d’arrondissement chargée des Transports et de l’Aménagement de l’espace public
    Monsieur William TODESCHINI, Directeur de cabinet


    •    représentant l’association FLAQ :
    Jean Claude ARON , Président
    Jacques DE NAUROIS, Secrétaire
    Mme Françoise CAIRATI, chargée de la Place Franz Liszt,
    également Présidente de l’association FRANZ LISZT RIVERAINS
    Mme  Chantal GOLDSTEIN, chargée de la rue du Faubourg Poissonnière


    M. ARON a exposé au maire la situation catastrophique des embouteillages dans le quartier  Hauteville et des conséquences de cette situation  sur la tranquillité , la santé , l’activité économique, et la vie quotidienne des habitants , particulièrement les plus fragiles, en insistant sur la nécessité première de remettre dans son sens initial la rue de Chabrol, dont l’inversion est la « goutte d’eau qui a fait déborder le vase » et dont la remise dans son sens initial était une condition non négociable.

    Les autres thèmes abordés ont été : la place Franz Liszt, l e carrefour Magenta- La Fayette, le faubourg Saint Denis, la rue des Petites écuries  et le faubourg  Poissonnière ainsi que la perspective de mise en double sens des grands boulevards. La présence permanente   d’agents de la circulation au carrefour Magenta Lafayette a été redemandée …..Les modifications des trajets des bus ont aussi été abordées .
    Le maire dans sa réponse a semblé très satisfait de la politique qui est menée par son Administration et qui, selon lui, correspond au mandat qu’il a reçu de ses électeurs ( à 70 % ). Il  minimise les conséquences de la situation actuelle, avance qu’il en était déjà ainsi avant son élection ainsi et a refusé sans avancer d’argument de revenir dans l’état initial pour la rue de Chabrol..  Il déplore le développement des incivilités mais récuse le lien avec la politique de circulation menée. Il affirme ne pas être du parti Ecologiste dont est issu Yves CONTASSOT et donc ne pas être à l’origine de la phrase (qui d’après nous est à l’origine de toute la politique de la circulation dans Paris ) : « Ce n'est qu'en leur faisant vivre l'enfer que nous obtiendrons un jour des automobilistes qu'ils renoncent à leur bagnole », mais sans la récuser.  Quand à la situation des activités économiques dans le quartier il dit souhaiter attirer des activités qui sont moins dépendantes  de facilités de circulation…


    Tout au plus a-t-il reconnu qu’il existait un « problème » pour le débouché de la rue d’Hauteville sur la rue Lafayette, qui était en cours d’étude avec encore plusieurs solutions  possibles non arbitrées.
    La réunion s’est terminée sur un constat de désaccord. Nous lui avons  fait part de notre résolution à poursuivre la mobilisation des habitants du quartier et des médias contre la politique de blocage du quartier nocive pour la pollution concentrée sur les rues d’Hauteville, du Faubourg Poissonnière, La Fayette et Boulevard de Magenta, peu importe que d’autres rues soient dépolluées, leur pollution est reportée sur les rues sacrifiées,  nocive également pour la tranquillité des résidents et commerçants,  tant qu’elle n’évoluerait pas de manière positive dans l’intérêt des résidents et commerçants du quartier.


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  • Compte rendu de la réunion
    du vendredi 13 janvier
    à la mairie du 10 ème arrondissement

    Sont présents :

    •    représentant la mairie :
    M. FÉRAUD,  maire
    Madame Elise FAJGELES, Adjointe au maire, Conseillère d’arrondissement chargée des Transports et de l’Aménagement de l’espace public
    Monsieur William TODESCHINI, Directeur de cabinet
    •    représentant l’association FLAQ :
    Jean Claude ARON , Président
    Jacques DE NAUROIS, Secrétaire
    Mme Françoise CAIRATI, chargée de la Place Franz Liszt,
    également Présidente de l’association FRANZ LISZT RIVERAINS
    Mme  Chantal GOLDSTEIN, chargée de la rue du Faubourg Poissonnière
    M. ARON a exposé au maire la situation catastrophique des embouteillages dans le quartier  Hauteville et des conséquences de cette situation  sur la tranquillité , la santé , l’activité économique, et la vie quotidienne des habitants , particulièrement les plus fragiles, en insistant sur la nécessité première de remettre dans son sens initial la rue de Chabrol, dont l’inversion est la « goutte d’eau qui a fait déborder le vase » et dont la remise dans son sens initial était une condition non négociable.

    Les autres thèmes abordés ont été : la place Franz Liszt, l e carrefour Magenta- La Fayette, le faubourg Saint Denis, la rue des Petites écuries  et le faubourg  Poissonnière ainsi que la perspective de mise en double sens des grands boulevards. La présence permanente   d’agents de la circulation au carrefour Magenta Lafayette a été redemandée …..Les modifications des trajets des bus ont aussi été abordées .
    Le maire dans sa réponse a semblé très satisfait de la politique qui est menée par son Administration et qui, selon lui, correspond au mandat qu’il a reçu de ses électeurs ( à 70 % ). Il  minimise les conséquences de la situation actuelle, avance qu’il en était déjà ainsi avant son élection ainsi et a refusé sans avancer d’argument de revenir dans l’état initial pour la rue de Chabrol..  Il déplore le développement des incivilités mais récuse le lien avec la politique de circulation menée. Il affirme ne pas être du parti Ecologiste dont est issu Yves CONTASSOT et donc ne pas être à l’origine de la phrase (qui d’après nous est à l’origine de toute la politique de la circulation dans Paris ) : « Ce n'est qu'en leur faisant vivre l'enfer que nous obtiendrons un jour des automobilistes qu'ils renoncent à leur bagnole », mais sans la récuser.  Quand à la situation des activités économiques dans le quartier il dit souhaiter attirer des activités qui sont moins dépendantes  de facilités de circulation…
    Tout au plus a-t-il reconnu qu’il existait un « problème » pour le débouché de la rue d’Hauteville sur la rue Lafayette, qui était en cours d’étude avec encore plusieurs solutions  possibles non arbitrées.
    La réunion s’est terminée sur un constat de désaccord. Nous lui avons  fait part de notre résolution à poursuivre la mobilisation des habitants du quartier et des médias contre la politique de blocage du quartier nocive pour la pollution concentrée sur les rues d’Hauteville, du Faubourg Poissonnière, La Fayette et Boulevard de Magenta, peu importe que d’autres rues soient dépolluées, leur pollution est reportée sur les rues sacrifiées,  nocive également pour la tranquillité des résidents et commerçants,  tant qu’elle n’évoluerait pas de manière positive dans l’intérêt des résidents et commerçants du quartier.


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  • LA DEMOCRATIE LOCALE
    SELON LA MAIRIE DU 10è
    (et bien d’autres)

    la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »   Abraham Lincoln
    La dictature c’est « ferme ta gueule », la démocratie c’est « cause toujours »   Woody Allen


    Lorsque la Mairie parle de « démocratie locale » ils parlent des Conseils de Quartier qui  se réunissent régulièrement autour de sujets tels que le Plan Local d’Urbanisme, la sécurité, la propreté, etc …

    Au sujet des travaux, la Mairie réunit bien les habitants du quartier pour en discuter.

    Toutefois, il est à remarquer que les habitants sont réunis APRES que les décisions sont prises, que les architectes aient monté le dossier et les entreprises aient été missionnés, la consultation sert donc à avaliser les décisions prises en haut lieu, les oppositions n’étant pas rapportées comme si elles étaient inexistantes. Bien entendu, puisque les marchés étant passés, il est impossible de faire marche arrière.

    Concernant l’utilisation des subventions, on nous présente verbalement, à la hâte, un cas qui « mérite » 80 % de ces sommes à disposition du Conseil, sans nous présenter de comptes, de prévisions et utilisation des subventions de l’année précédente, et c’est urgent, sous prétexte de l’annulation des subventions en cas de non-utilisation. Il faut donc donner notre accord sans aucun élément ni chiffres.

    L’amateurisme poussé à l’extrême.

    Nous demandons AVANT les conseils de Quartier d’avoir une comptabilité claire des comptes de l’année dernière et des prévisions pour l’année prochaine.

    Nous demandons d’être consultés concernant les travaux AVANT de prendre quelque décision que ce soit, AVANT de passer les marchés.

    Nous demandons qu’un compte-rendu soit envoyé à chacun des participants et publiés en incluant dans leur intégralité les interventions des opposants. Ce serait possible en filmant ou en enregistrant les débats.


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  • J'ai demandé à Airparif un point sur la pollution à l'intersection La Fayette / Magenta en 2002 et en 2010 pour savoir si les chiffres que nous présentent la Mairie sont sincères.

    Voici la réponse :

     

    Bonjour Monsieur

    Ma réponse générale à partir des documents en ligne sur notre site vous indiquait que au carrefour Magenta /Lafayette comme dans d’autres carrefours parisiens régulièrement encombrés, la valeur limite annuelle en dioxyde d’azote était largement dépassée (peut-être même de l’ordre du double, c'est-à-dire 80 µg/m3). Du reste vous allez voir ci-dessous que cette information a été confirmée par le service des études d’Airparif.

    L’analyse que vient de faire  le service des Etudes des données estimées au carrefour Magenta/ Lafayette par modélisation permet de donner des ordres de grandeur un peu plus précis mais comportant cependant des incertitudes (plus importantes que pour des mesures in situ) :

    au carrefour Lafayette /Magenta  la moyenne annuelle en dioxyde d’azote en 2002 était de l’ordre de 75 µg/m3 et en 2010 de l’ordre de 80 µg/m3 soit une différence de l’ordre de 5% (l’objectif annuel de qualité de 40 µg/m3 devenu une valeur limite en 2010 était dépassé).

    La moyenne annuelle en particules PM10 en 2002  comme en 2010 était de l’ordre de 40 µg/m3 (40 µg/m3 étant la valeur limite à ne pas dépasser), enfin la moyenne en benzène de l’ordre de 8 µg/m3 en 2002  était deux fois plus faible en 2010 (l’objectif de qualité de 2 µg/m3 était dépassé, la valeur limite de 5 µg/m3 était dépassée en 2002) .

    L’évolution, différente suivant le polluant concerné, dépend de différents paramètres comme les conditions météorologiques, la pollution ambiante de fond, les émissions imputables au trafic (liées au parc roulant  et aux conditions de trafic), pour faire la part de chacun de ces paramètres (par exemple les conditions de trafic  de ce secteur ) dans l’évolution constatée, il serait nécessaire de faire une étude plus poussée spécifique demandant un temps de travail qu’Airparif ne peut assurer gratuitement.


    On peut donc voir qu'il n'y a non seulement aucune amélioration de la pollution dans le "boulevard civilisé" mais une aggravation, ce qui va bien dans notre sens et démontre que la réduction de la place attribuée à la n'est pas favorable à la dépollution.

     

    DONT ACTE


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    LES DEUX PROMENEURS

    Allégorie, ou représentation poétique et en alexandrins d’une réalité pénible

     

     

     

     

     

    En des temps actuels restés dans les mémoires

    Deux amis, deux voisins, montaient une colline.

    Il se trouve que chacun, c’est une triste histoire

    Portait, un joug, un faix qu’une contingence maline

    Leur avait imposé sur leur dos fatigué

    Ce qui rendait pénible et dure la montée.

     

    Ces amis s’appelaient Hauteville et Chabrol

    Ils montaient de concert péniblement la côte

    Fatigués de ce poids posés sur leurs épaules

    Ils peinaient tous les deux se demandant quelle faute

    Ils avaient pu commettre pour cette pénitence

    Qui rendait plus pénible cette dure expérience.

     

    Il se trouve qu’un beau jour, poussé par ses Ediles,

    Il vînt au Sieur Chabrol une idée saugrenue

    Poser son lourd fardeau sur les épaules fragiles

    Du Sieur de Hauteville qui n’en pouvait guère plus.

    Dès lors, Monsieur Chabrol gambadait librement

    Se moquant d’Hauteville qui peinait lourdement.

     

    Il lui dit : C’est normal que je puisse gigoter

    Puisqu'ainsi vous portez le double de la charge

    Pour que je puisse enfin danser, gesticuler.

    Vous pouvez m’insulter, me dire que je suis barje

    Vous garderez à vie le poids dont je suis libre

    Ce n’est pas mon problème s’il vous déséquilibre.

     

    Ainsi va la justice dans notre arrondissement

    Certains sont libérés de toute pollution

    Dont ils surchargent d’autres ignominieusement.

    C’est pourquoi fût créée notre association

    Agacés d’injustice et de partialité

    Pour rétablir enfin, chez nous, l’égalité. 

     

     

     


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