• Le Maire de Paris a décidé de lutter contre les piétons à Paris.
    En tous cas, si ce n’est pas une volonté affichée, c’est le résultat de sa politique de transport.
    Ce qui suit paraît exagéré, pourtant c’est l’exacte vérité de ce que vivent les parisiens dans leur quotidien.
    En effet, voici les mesures qui sont prises ainsi que les résultats :


    1.- Création de bouchons dus au rétrécissement des voies, des feux en début de voie et réglages inconsidéré des feux.
    Conséquences :
    a)    les voitures bloquées aux carrefours, donc sur les passages pour piéton qui obligent les piétons de slalomer entre les voitures pour traverser en se battant contre les motos qui slaloment aussi entre les voitures bloquées ; une pensée particulière pour les piétons en béquilles ou avec une canne ou avec une poussette.
    b) les motos bloquées dans les rues roulent sur les trottoirs où ils bousculent les piétons.


    2.- création de voies cyclables sur certains trottoirs
    Conséquences :
    Les cyclistes se croient prioritaires sur ces voies, y compris à l’approche des passages pour piétons marqués « attention piétons » au lieu d’indiquer « priorité piéton », ils n’ont pas de feu spécifique, donc passent allègrement au rouge en bousculant les piétons, tant au droit des passages pour piétons qu’aux arrêts de bus où les piétons sont obligés de descendre du bus directement sur la voie cyclable.
    Certains cyclistes ont envahi tout le trottoir, même en dehors de la piste cyclable.


    3.- création des panneaux « tourne à droite » ou « va tout droit »
    Conséquences :
    Les cyclistes se croient prioritaires, ne marquent pas l’arrêt, bousculent les piétons qui traversent au bonhomme vert, et ils se croient autorisés à aller tout droit même si l’indication est de tourner à droite.
    D’autre part, les cyclistes se croient autorisés à brûler tous les feux, même sans indication spécifique.


    4.- contre-sens cyclables
    Conséquences :
    Les piétons sont obligés de regarder des deux côtés, même dans les rues à sens unique, et lorsqu’ils passent sur le passage piéton au bonhomme vert, ils se font bousculer par les cyclistes qui brûlent le feu rouge.


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    Croyant donner plus d’air

    Aux piétons aux vélos

    Pour  faire l’enfer sur terre

    Aux moteurs, aux autos

     

    Bertrand Delanoë

    Systématiquement

    S’est prit à massacrer

    Ton travail violemment

     

    Toi qui avec passion

    Voulais changer Paris

    Un Paris embelli, 

    Un Paris agrandi,

    un  Paris assaini

    Baron Haussmann, pardon

     

    Croyant diminuer

    La vilaine pollution

    Il ne fait qu’augmenter

    Dans Paris, ce poison

     

    En réduisant tes rues

    Il invente des bouchons

    Ne voyant pas l’abus

    Met Paris en haillons

     

    Toi qui avec passion

    Voulais changer Paris

    Un Paris embelli, 

    Un Paris agrandi,

    un  Paris assaini

    Baron Haussmann, pardon

     

     

    Tes rues droites et jolies

    Deviennent gymkhana

    Les bouchons jour et nuit

    Font qu’on ne s’en sort pas

     

    Paris devient musée,

    Les touristes l’évitent

    Le peuple doit le quitter

    On va vers la faillite

     

    Toi qui avec passion

    Voulais changer Paris

    Un Paris embelli, 

    Un Paris agrandi,

    un  Paris assaini

    Baron Haussmann, pardon

     

    Dans ta tombe, pauv’ Baron

    Tu dois te retourner

    Au bruit de ces klaksons

    Des chauffeurs énervés

     

    Toi qui avais hier

    Fait de ce beau Paris

    Une ville lumière

    Je comprends ton dépit

     

    Toi qui avec passion

    Voulais changer Paris

    Un Paris embelli, 

    Un Paris agrandi,

    un  Paris assaini

    Baron Haussmann, pardon

     


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    LES DEUX PROMENEURS

    Allégorie, ou représentation poétique et en alexandrins d’une réalité pénible

     

     

     

     

     

    En des temps actuels restés dans les mémoires

    Deux amis, deux voisins, montaient une colline.

    Il se trouve que chacun, c’est une triste histoire

    Portait, un joug, un faix qu’une contingence maline

    Leur avait imposé sur leur dos fatigué

    Ce qui rendait pénible et dure la montée.

     

    Ces amis s’appelaient Hauteville et Chabrol

    Ils montaient de concert péniblement la côte

    Fatigués de ce poids posés sur leurs épaules

    Ils peinaient tous les deux se demandant quelle faute

    Ils avaient pu commettre pour cette pénitence

    Qui rendait plus pénible cette dure expérience.

     

    Il se trouve qu’un beau jour, poussé par ses Ediles,

    Il vînt au Sieur Chabrol une idée saugrenue

    Poser son lourd fardeau sur les épaules fragiles

    Du Sieur de Hauteville qui n’en pouvait guère plus.

    Dès lors, Monsieur Chabrol gambadait librement

    Se moquant d’Hauteville qui peinait lourdement.

     

    Il lui dit : C’est normal que je puisse gigoter

    Puisqu'ainsi vous portez le double de la charge

    Pour que je puisse enfin danser, gesticuler.

    Vous pouvez m’insulter, me dire que je suis barje

    Vous garderez à vie le poids dont je suis libre

    Ce n’est pas mon problème s’il vous déséquilibre.

     

    Ainsi va la justice dans notre arrondissement

    Certains sont libérés de toute pollution

    Dont ils surchargent d’autres ignominieusement.

    C’est pourquoi fût créée notre association

    Agacés d’injustice et de partialité

    Pour rétablir enfin, chez nous, l’égalité. 

     

     

     


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  • LA DEMOCRATIE LOCALE
    SELON LA MAIRIE DU 10è
    (et bien d’autres)

    la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »   Abraham Lincoln
    La dictature c’est « ferme ta gueule », la démocratie c’est « cause toujours »   Woody Allen


    Lorsque la Mairie parle de « démocratie locale » ils parlent des Conseils de Quartier qui  se réunissent régulièrement autour de sujets tels que le Plan Local d’Urbanisme, la sécurité, la propreté, etc …

    Au sujet des travaux, la Mairie réunit bien les habitants du quartier pour en discuter.

    Toutefois, il est à remarquer que les habitants sont réunis APRES que les décisions sont prises, que les architectes aient monté le dossier et les entreprises aient été missionnés, la consultation sert donc à avaliser les décisions prises en haut lieu, les oppositions n’étant pas rapportées comme si elles étaient inexistantes. Bien entendu, puisque les marchés étant passés, il est impossible de faire marche arrière.

    Concernant l’utilisation des subventions, on nous présente verbalement, à la hâte, un cas qui « mérite » 80 % de ces sommes à disposition du Conseil, sans nous présenter de comptes, de prévisions et utilisation des subventions de l’année précédente, et c’est urgent, sous prétexte de l’annulation des subventions en cas de non-utilisation. Il faut donc donner notre accord sans aucun élément ni chiffres.

    L’amateurisme poussé à l’extrême.

    Nous demandons AVANT les conseils de Quartier d’avoir une comptabilité claire des comptes de l’année dernière et des prévisions pour l’année prochaine.

    Nous demandons d’être consultés concernant les travaux AVANT de prendre quelque décision que ce soit, AVANT de passer les marchés.

    Nous demandons qu’un compte-rendu soit envoyé à chacun des participants et publiés en incluant dans leur intégralité les interventions des opposants. Ce serait possible en filmant ou en enregistrant les débats.


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    FORT CHABROL

     

    Sans aucun rapport avec l’histoire ni les protagonistes, la Mairie du Xè a reconstitué le  siège du Fort Chabrol.

     

    La similitude va jusqu’au détournement de l’omnibus, euh … pardon … du bus 32.

     

    La rue de Chabrol ne sert tellement à rien qu’elle mène à la rue d’Hauteville qui mène directement au bouchon Place Franz Liszt et retour obligatoire vers le bouchon rue La Fayette - Boulevard de Magenta.

     

    Les résidents de la rue de Chabrol ne peuvent même plus sortir en voiture de leur rue.

     

    Oups, désolé j’ai dit un gros mot.

     

    Désolé j’ai dit « voiture » je dois mettre un euro dans le petit cochon à gros mots.

     

    Nous sommes comme les rats qu’on fait marcher dans un labyrinthe et qu’on étudie pour voir quand ils trouveront leur pitance ou s’ils meurent de faim sans trouver la sortie.

     

    Messieurs de la Mairie, ouvrez d’autres sorties dans notre labyrinthe, donnez-nous la possibilité de sortir de nos rues sans nous engouffrer dans des bouchons sans fin.

     

    Les rats de laboratoire vont se révolter un jour et reprendre leur liberté confisquée par les tout-puissants apprentis-sorciers

     


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