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    LES DEUX PROMENEURS

    Allégorie, ou représentation poétique et en alexandrins d’une réalité pénible

     

     

     

     

     

    En des temps actuels restés dans les mémoires

    Deux amis, deux voisins, montaient une colline.

    Il se trouve que chacun, c’est une triste histoire

    Portait, un joug, un faix qu’une contingence maline

    Leur avait imposé sur leur dos fatigué

    Ce qui rendait pénible et dure la montée.

     

    Ces amis s’appelaient Hauteville et Chabrol

    Ils montaient de concert péniblement la côte

    Fatigués de ce poids posés sur leurs épaules

    Ils peinaient tous les deux se demandant quelle faute

    Ils avaient pu commettre pour cette pénitence

    Qui rendait plus pénible cette dure expérience.

     

    Il se trouve qu’un beau jour, poussé par ses Ediles,

    Il vînt au Sieur Chabrol une idée saugrenue

    Poser son lourd fardeau sur les épaules fragiles

    Du Sieur de Hauteville qui n’en pouvait guère plus.

    Dès lors, Monsieur Chabrol gambadait librement

    Se moquant d’Hauteville qui peinait lourdement.

     

    Il lui dit : C’est normal que je puisse gigoter

    Puisqu'ainsi vous portez le double de la charge

    Pour que je puisse enfin danser, gesticuler.

    Vous pouvez m’insulter, me dire que je suis barje

    Vous garderez à vie le poids dont je suis libre

    Ce n’est pas mon problème s’il vous déséquilibre.

     

    Ainsi va la justice dans notre arrondissement

    Certains sont libérés de toute pollution

    Dont ils surchargent d’autres ignominieusement.

    C’est pourquoi fût créée notre association

    Agacés d’injustice et de partialité

    Pour rétablir enfin, chez nous, l’égalité. 

     

     

     


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