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    Sur l’air du Déserteur de BORIS VIAN

     Paroles par Jean-Claude ARON

     

    Monsieur  l’Maire du dixième

    Je vous fais une lettre

    Que vous lirez peut-être

    Avant not’requiem

    Vous devez vous émouvoir

    De notre verrouillage

    Pour que l’embouteillage

    N’ait pas d’échappatoire

    Monsieur l’Maire du dixième

    Not’ rue est prisonnière

    Nous sommes comme dans une bière

    Ce n’est pas un blasphème

    C’est pas pour vous fâcher

    Nous allons nous défendre

    Nous n’allons pas attendre

    Que vous nous asphyxiez

     

    Dans la rue d’Hauteville

    Toutes les rues convergent

    Les voitures nous submergent

    Est-ce donc bien utile ?

    Je n’ai jamais connu

    Autant d’embouteillages

    Notre rue était sage

    Maintenant c’est la cohue

     

    Quant à la pollution

    Plus loin elle est réduite

    Oui mais à la va-vite

    C’est de l’usurpation

    Toute la circulation

    Passe sous nos fenêtres

    Mettez un pollutiomètre

    Ce sera l’explosion

     

    Nous sommes les sacrifiés

    De votre inexpérience

    Vous faites vos expériences

    Contre notre santé

    Remettez donc nos rues

    Dans une bonne logique

    Pour rendre une dynamique

    A tout notre quartier

    Cassez donc ces bouchons

    Que nos rues soient donc fluides

    Ce PLU stupide

    Est une aberration

    Pour sortir du quartier

    On perd des heures entières

    On est tous en colère

    Il faut qu’vous le sachiez

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • DIXIEME SOLIDAIRE

    Sur l’air de l’internationale

    Paroles de Jean-Claude ARON

    Monsieur le Maire du dixième

    Monsieur le Maire de Paris

    Nous méritons que l’on nous aime,
    Que l’on stoppe la barbarie
    Vous avez sacré un périmètre

    Et c’est tout à votre honneur
    Mais l’infection sous nos fenêtre
    Est devenue un fait majeur

    Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
    Hauteville, Poissonnière
    La Fayette, Magenta
    Soyons solidaires
    C’est le même combat


    Nous n’attendons comme auxiliaire

    Ni diable, Ni Dieu ni ses Saints
    Nous n’avons pas la vie entière
    Prenons notre destin en mains
    Pour que la mairie nous écoute
    Pour respirer un air plus sain
    Regroupons nous coute que coute
    Ensemble sonnons le tocsin

    Refrain


    Paris commande et les maires agissent
    Et not’ quartier est sacrifié
    Mais les citoyens rugissent
    Demandent le droit de respirer
    De partout gronde la colère
    On veut du calme, circuler
    Nous sommes unis, Messieurs les Maires
    Parlons, négocions, c’est assez

    Refrain
     


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  • Mon faubourg Poissonnière

    Sur l’air de « A la claire fontaine »

    Texte de Jean-Claude ARON

     

    Dans l’Faubourg Poissonnière

    M’en allant promener

    J’en f’rais mon ordinaire

    Me suis-je susurré

    Il y a longtemps que je t'aime

    Jamais je ne t'oublierai.

    On rétrécit la rue

    On mit des contresens

    Quelle idée incongrue

    Qui frise l’indécence

    Il y a longtemps que je t'aime

    Jamais je ne t'oublierai.

    Not’ Faubourg Poissonnière

    A perdu ses vertus

    On perd des heures entières

    A descendre la rue

    Il y a longtemps que je t'aime

    Jamais je ne t'oublierai.

    On ferme les fenêtres

    Pour cause de pollution

    On n’y traine plus ses guêtres

    C’est la désolation

    Il y a longtemps que je t'aime

    Jamais je ne t'oublierai.

    Feu l’Faubourg Poissonnière

    Est mort et enterré

    Nous sommes en colère

    De cette atrocité

    Il y a longtemps que je t'aime

    Jamais je ne t'oublierai.

    Mon Faubourg Poissonnière

    Je te réssuciterais.


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